Les soins palliatifs et la fin de vie à domicile


Dr G.Duhamel et J.Mejane (IGAS), avec le concours de P.Piron, interne en médecine en stage à l’IGAS

Environ 311 000 personnes nécessitent chaque année un accompagnement palliatif. Si nombre de ces situations sont prises en charge par des professionnels compétents et engagés, il apparaît que ces soins, au domicile, peuvent être difficiles d’accès ou de qualité parfois décevante. Pourtant, l’accompagnement des parcours de fin de vie revêt des enjeux considérables, pour les patients qui espèrent des soins de qualité et le respect de leurs souhaits, comme pour les acteurs du système de soins qui doivent organiser des prises en charge complexes et encore difficiles à accepter.

Sans préjudice du déploiement du plan ‘Soins palliatifs 2015-2018’ qui se poursuit, la mission de l’IGAS propose des actions complémentaires visant à améliorer les prises en charge à domicile, lorsqu’elles sont pertinentes.
Elle réaffirme notamment le rôle pivot du médecin traitant, essentiel aux yeux des patients et des proches, à certains moments clés ; elle préconise aussi une implication renforcée des infirmiers et des dispositifs d’appui et de coordination (médecins coordonnateurs de l’hospitalisation à domicile ou d’Ehpad par exemple). Le maintien à domicile connaissant aussi des limites dans certaines circonstances, une réflexion est engagée sur les possibilités de mieux anticiper l’hospitalisation dans les derniers jours de vie.

Lire le résumé

Lire le rapport

 
Informations pratiques
Recherche sur le site
Avertissement

Certains acteurs du champ sanitaire sont actuellement sollicités au téléphone par des personnes se présentant comme des membres de l'IGAS, ou mandatées par ce service, pour obtenir des informations sur leurs activités et leur clientèle.

L'IGAS invite les personnes sollicitées à ne communiquer aucune information dans ces circonstances. Elles doivent savoir que les inspecteurs de l'IGAS ne procèdent pas à des investigations inopinées par téléphone et qu'ils ne s'adressent jamais de manière anonyme aux organismes qu'ils contrôlent ou auprès desquels ils recueillent des informations.