Pour une meilleure intégration des formations paramédicales à l’université : mise en œuvre des mesures de la Grande conférence de santé


J.Debeaupuis et A.Essid (IGAS) – P.Allal, S.Elshoud, F.Thomas (IGAENR)

À la suite de la Grande conférence de santé de février 2016, une mission conjointe de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) a été chargée par les ministres, en juillet 2016, d’examiner les modalités de mise en œuvre de trois mesures :
 mesure 5 : droits sociaux des étudiants en formation paramédicale,
 mesure 6 : évaluation de l’offre de formation,
 mesure 13 : ancrage pédagogique de ces formations à l’université.
Y a été adjointe, par souci de cohérence, la mesure 14 (extension aux instituts paramédicaux du principe d’évaluation de l’enseignement supérieur).

La mission a travaillé en étroite concertation avec les acteurs concernés, en particulier Régions de France. Ces acteurs saluent l’universitarisation comme une avancée devant contribuer à l’amélioration de la qualité de formation des étudiants, mais il déplorent l’inaboutissement de ce processus.
Plusieurs propositions de la mission, consensuelles, semblent à même de répondre aux interrogations subsistantes :
  en simplifiant le parcours étudiant dans les formations paramédicales, qui serait alors aligné sur celui des autres étudiants à l’université ;
  en rendant plus accessibles d’un point de vue social ces formations, via notamment la suppression des concours de recrutement et la maîtrise des frais de scolarité ;
  en rendant plus lisibles leur gouvernance et leur financement, et en renforçant les mutualisations déjà existantes ;
  en menant à bien, à la fois, l’inscription des formations paramédicales dans le cadre licence-master-doctorat, le développement des parcours de recherche, et le renforcement de l’innovation pédagogique.

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Avertissement

Certains acteurs du champ sanitaire sont actuellement sollicités au téléphone par des personnes se présentant comme des membres de l'IGAS, ou mandatées par ce service, pour obtenir des informations sur leurs activités et leur clientèle.

L'IGAS invite les personnes sollicitées à ne communiquer aucune information dans ces circonstances. Elles doivent savoir que les inspecteurs de l'IGAS ne procèdent pas à des investigations inopinées par téléphone et qu'ils ne s'adressent jamais de manière anonyme aux organismes qu'ils contrôlent ou auprès desquels ils recueillent des informations.